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Quand
PAPA & MAMAN
se disputent
les enfants trinquent !
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♫♪♫ Un p’tit coin d’ parapluie
contre un coin de paradis ?!…♫♫♪♪
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Et quelques soient aujourd’hui les déclarations rassurantes des uns et des autres, cette période troublée va laisser des traces profondes.
L’Allemagnea définitivement reconquis sa fierté, et ne veut plus recevoir de leçon sur sa qualité de citoyenne européenne. Et ce d’autant moins qu’elle est convaincue d’avoir montré le bel exemple de l’orthodoxie financière, d’avoir choisie la voie de l’intégration européenne et qu’elle est avec 28% du budget européen, la première contributrice.
Quant à la France, elle se débat avec son propre endettement, ses mouvements sociaux, et voit poindre une cure de rigueur obligée qui ne dit pas son nom. Mais se croit obligée de prendre les rênes de l’Europe puisqu’en termes d’image publique cela redonne force et vigueur à la popularité de son Président, relance habilement son quinquennat, et le place dans une excellente posture à quelques mois de la présidence française du G20 qui débutera en novembre.
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Deux attitudes, deux modes d’approche extrêmement différents qui ont l’avantage de bousculer notre belle Europe endormie.
Et de mettre en lumière quelques évidences qui déplaisent à la plupart des « petits » pays européens.
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La première
est que d’évidence l’Europe ne peut se faire sans l’axe Paris Berlin : les États-Unis ne s’y trompe pas et c’est au final Barack Obama (aidé par le Vice-Président Biden) qui a fini par convaincre la Chancelière d’apporter son soutien aux propositions françaises de sauvetage de l’Euro soulignant par là que tout se jouait entre ces deux pays.
Et mettant en lumière les grands absents de l’Histoire que sont malheureusement les instances dirigeantes de l’Europe :
à commencer par José Manuel Barroso (en froid avec Angela Merkel qu’il a tenté maladroitement d’influencer par voie de presse),
mais aussi Herman Van Rompuy (que la Chancelière a délibérément écarté lors de ses entretiens avec Nicolas Sarkozy au prétexte qu’elle préfère négocier en tête-à-tête plutôt que de risquer d’être isolée lors de la discussion).
Tous deux, le Président de la Commission européenne comme celui du Conseil Européen, ont été visiblement dépassés par l’ampleur de la résolution de la crise qui a fait passer en trois semaines le besoin en liquidités de 20 milliards le 25 mars, à 30 le 11 avril, à 110 le 2 mai, à 500 le 10 mai pour finir sur 750 aujourd’hui !
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En second lieu
que Maastricht, et Lisbonne ne sont pas suffisants pour réguler l’Europe.
Il va falloir coûte que coûte installer de nouvelles règles, notamment pour la zone euro, clairement savoir qui fait quoi et repenser la gouvernance européenne : entre le président de l’UE, le président de l’Eurogroupe, le président de la commission, la présidence tournante…. On finit par avoir le tournis.
A la faveur de la tourmente l’Eurogroupe doit pouvoir s’organiser, et doit chercher à définir des règles d’harmonisation sociales et fiscales au risque de voir se reproduire très vite d’autres accidents.
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Enfin redéfinir le rôle de la Grande-Bretagne
dernier grand État à ne pas avoir rejoint la zone euro, qui par la voix de son ministre des finances, Alistair Darling claironne « ce que nous ne ferons pas, ce que ne pouvons pas faire, c’est apporter notre soutien à l’euro » et …./…
Lire l’intégralité de l’article : www.toutel’europe.fr (14 mai)
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Traité de Lisbonne
ou
Traite(s) de Lisbonne ?
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