Archives pour la catégorie Poeme(s)

Europe : AGONIE ?

 

Europe : AGONIE ? dans Finance gifnew9

 

 

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En écoutant France-Inter ce-matin…les informations et commentaires sur l’Europe en général et la Grèce en particulier…tristesse et nausée m’ont envahie.

Me sont revenus en tête des vers de notre pro-européen grand poète…

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« Je suis triste. Pourquoi ? Que vous importe !
Vous êtes joyeux, vous. …

Pourquoi me pousser hors de l’ombre volontaire ?
Pourquoi faire parler celui qui veut se taire ?

…Tant qu’il reste au vieillard une dent,
Lui faire ouvrir la bouche est toujours imprudent.
On n’est pas sûr qu’il soit de l’avis qu’on désire…

Qu’est-ce que vous voulez maintenant qu’on vous dise ?

Ce temps-ci me répugne, et sent la bâtardise…

Vos plus fameux exploits et vos plus triomphants
Sont des dépouillements de femmes et d’enfants…

Je sais que par moment le public devient froid
Pour le Bien et le Mal, pour le crime et le droit
Le comble de la chute étant l’indifférence ;
On vit, l’abjection n’est plus une souffrance ;
On regarde avancer sur le même cadran
Sa propre ignominie et l’orgueil du tyran…

Les hommes sont bassesse ou bien férocité ;
Meurtre dans le palais, fange dans la cité…

…Aussi longtemps qu’on croit le ciel compère,
On se tait ; tant qu’on voit le tyran qui prospère
Et le lâche succès qui le suit comme un chien
C’est bon ; tant que le mal qu’il fait se porte bien
Sa personne est un dogme et son règne est un  culte,
Un beau jour, brusquement, catastrophe, tumulte
Tout croule et se disperse, et dans l’ombre, les cris,
L’horreur, tout disparaît…. »     

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V.  HUGO
n’est-il pas d’actualité  avec la prédation mondialiste ?

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***
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Dans la « dernière » de la série des crises financières
les marchés jouaient les entreprises
dans la prochaine
se paieront-ils l’Europe
pour un Américano symbolique ?

*
***
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bonalaprochaine dans New

Le verger du…

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Sur ses larges bras étendus,
La forêt où s’éveille Flore,
A des chapelets de pendus
Que le matin caresse et dore.
Ce bois sombre, où le chêne arbore
Des grappes de fruits inouis
Même chez le Turc et le More,c’est le verger du roi Louis.
*
Tous ces pauvres gens morfondus,
Roulant des pensées qu’on ignore,
Dans des tourbillons éperdus
Voltigent, palpitants encore.
Le soleil levant les dévore.
Regardez-les cieux éblouis,
Danser dans les feux de l’aurore,
C’est le verger du roi Louis.
*
Ces pendus du diable entendus.
Appellent des pendus encore,
Tandis qu’aux cieux, d’azur tendus,
Où semble luire un météore.
La rosée en l’air s’évapore,
Un essaim d’oiseaux réjouis
Par dessus leur tête picore,
C’est le verger du roi Louis.
*
Envoi
Prince, il est un bois que décore
Un tas de pendus enfouis
Dans le doux feuillage sonore,
C’est le verger du roi Louis !
*

Théodore de Banville
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Autres poèmes du dimanche
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Chanson d’après-midi

Chanson d'après-midi dans Poeme(s) barref

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Quoique tes sourcils méchants
Te donnent un air étrange
Qui n’est pas celui d’un ange,
Sorcière aux yeux alléchants,
*
Je t’adore, ô ma frivole,
Ma terrible passion !
Avec la dévotion
Du prêtre pour son idole.
*
Le désert et la forêt
Embaument tes tresses rudes,
Ta tête a les attitudes
De l’énigme et du secret.
*
Sur ta chair le parfum rôde
Comme autour d’un encensoir ;
Tu charmes comme le soir,
Nymphe ténébreuse  et chaude.
*
Ah ! les philtres les plus forts
Ne valent pas ta paresse,
Et tu connais la caresse
Qui fait revivre les morts !

…/…

Baudelaire
(Les fleurs du mal)

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bonjr dans Poeme(s)

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Autres poèmes du dimanche
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A la santé (III)

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Dans une fosse comme un ours
Chaque matin je me promène
Tournons tournons tournons toujours
Le ciel est bleu comme une chaîne
Dans une fosse comme un ours
Chaque matin je me promène

*

Dans la cellule d’à côté
On y fait couleur la fontaine
Avec les clefs qu’il fait tinter
Que le geôlier aille et revienne
Dans la cellule d’à côté
On y fait couler la fontaine

*
Apollinaire
(Alcools)
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Autres poèmes du dimanche
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Adieu l’Europe…

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Adieu l’Europe, je t’aimais bien
Adieu l’Europe, je t’aimais bien, tu sais
Et j’en crève de  te voir crever aujourd’hui
Alors que les prédateurs sont bien vivants
Alors qu’ils oeuvrent dans la nuit…
Adieu l’Europe, on va mourir
C’est dur des illusions qui meurent, tu sais
Alors qu’eux s’en mettent plein les comptes
Et dilapident dans les faux paradis
Tous les efforts de millions de vies…

*

Adieu l’Europe qui devient dictature
Adieu élections à un seul candidat, donc truquées tu sais
Avec des 2/3 des socialistes qui se sont abstenus
Et Barroso cheval de Troie des planqués
Qui se marre sous notre nez…
Adieu l’Europe on va disparaître
C’est dur quand on devait éclairer l’Humanité tu sais…
On crève et notre Civilisation va s’effondrer
Tous en Chine ils vont poinçonner
Avant que l’Empire du Levant les jette comme ils nous ont fait…

*

Adieu l’Europe….

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Moi, mes souliers

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Moi mes souliers ont beaucoup voyagé
Ils m’ont porté de l’école à la guerre
J’ai traversé sur mes souliers ferrés
Le monde et sa misère.
*
Moi, mes souliers ont passé dans les prés
Moi, mes souliers ont piétiné la Lune
Puis mes souliers ont couché chez les fées
Et fait danser plus d’une..
*
Sur mes souliers, y’a de l’eau des rochers
D’la boue des champs et des pleurs de femmes
J’peux dire qu’ils ont respecté le curé
L’pays, l’bon Dieu et l’âme.
*
S’ils ont marché pour trouver l’débouché
S’ils ont traîné de village en village
Suis pas rendu plus loin qu’à mon lever
Mais devenu plus sage.
*
Tous les souliers qui bougent dans les cités
Souliers de gueux et souliers de reine
Un jour cesseront d’user les planchers
Peut-être cette semaine.
*
Moi, mes souliers n’ont pas foulé Athènes
Moi, mes souliers ont préféré les plaines
Quand mes souliers iront dans les musées
Ce s’ra pour s’y accrocher.
*
Au paradis, paraît-il, mes amis,
C’est pas la place pour les souliers vernis
Dépêchez-vous de salir vos souliers
Si vous voulez être pardonnés
Si vous voulez être pardonnés.

*

Félix LECLERC
(Paroles et musique)

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Autres poèmes du dimanche
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Lueur du soupirail

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Est-on de son vivant renseigné sur la mort ?
Faut-il croire l’espoir ou croire le remord ?
Sait-on, tandis qu’on rampe en cette obscure sphère,
Les surprises qu’un jour l’abîme doit nous faire ?
Sait-on, lorsqu’un cadavre entre au tombeau dormant,
Quelles ailes ce mort ouvrira brusquement ?
Connaît-on ici-bas l’envergure des âmes ?
Nous sommes des foetus nés du ventre des femmes
Et des géants formés de lumières et d’effroi.
Quelle espèce de spectre un homme porte en soi.
Nous avons tous en nous une quantité d’ombre
Qui doit plus tard, à l’heure où plus loin nous fuyons,
Se pénétrer de flamme ou s’emplir de rayons ;
En fantômes sereins ou noirs la mort nous change ;
Et l’un est un vampire et l’autre est un archange.

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(1876)

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Autres poèmes du dimanche
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Les magistrats ont dit

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Les magistrats ont dit : Peuple ! c’est le devoir.
Un jour, fou furieux, il a souhaité voir
Des gavials manger des hommes ; les édiles
Ont fait faire un palais de marbre aux crocodiles.
Qu’est-ce que l’univers ? Un immense valet.
Le bien, le juste, ô roi, c’est tout ce qui vous plaît.
S’il veut verser du sang, le sang est une gloire.
Le sang est une pourpre ; et s’il désire en voire,
On rendra grâce aux dieux de la soif de Néron.
La guerre l’étourdit de son vaste clairon,
Caîphe, ayant au coeur Satan, Dieu sur la langue,
Le déclare clément et bon et le harangue ;
Tous les bruits qu’il entend font de la surdité ;
La terre entière semble en sa stupidité
Comploter lâchement l’égarement d’un homme ;
Sous le roi bête fauve on est bête de somme ;
Le monde tend l’échine au bât, la tête aux coups ;
Les Romes, les Paris, les Londres, les Moscous,
Bacon et sa raison, Virgile avec sa lire
Vont se rapetissant sous ce nain en délire ;
On lui fait un instinct d’hyène ; on le bâtit
Étroit comme pensée et grand comme appétit ;
Qu’il s’élève une voix pour accuser cet homme
Vingt tribunaux abjects frémiront, ce qu’on nomme
Justice châtiera l’auguste vérité,
L’ombre fera jeter au cachot la clarté ;
Tous les bandeaux qu’un front peut porter, il les porte,
Les courtisans sont là qui veillent à sa porte,
Et les tâtent pour voir s’ils sont assez épais ;
Il est féroce, obscène, abominable, en paix ;
Il avait l’ignorance, on y joint la folie ;
Il vole, tue, écrase, extermine, spolie,
Dresse des échafauds, fait des parjures, ment,
Pille, égorge, détruit, brûle naïvement ;
Son pouvoir est la grêle aveugle des déluges
La trombe. Et maintenant, allez aux voix, les Juges !

*

La pitié suprême
(IX)
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Malédiction ? (2)

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***

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O malédiction, d’où viens-tu, misérable ?
La bouche d’où tu sorts, c’est la plaie incurable,
C’est l’égoût où le sang filtre en rouges caillots,
C’est l’entaille que font les haches aux billots,
C’est le tombeau béant, c’est la fosse entr’ouverte
D’on ne sait qu’elle haleine agitant l’herbe verte.
O malédiction, d’où viens-tu ? De la nuit.

La dernière clarté sous toi s’évanouit ;
Tu viens après le Crime et répands sur le monde
Une autre obscurité qui n’est pas moins profonde,
Et la façon dont toi, le Deuil, tu le combats
Fais tomber la pensée et l’âme encor plus bas ;
Et rien ne vit, et rien n’éclôt, et rien ne crée,
Et rien ne se console en ton horreur sacrée ;
Ce n’est qu’avec l’éclair que tu veux éclairer ;
Tu ne veux que punir, damner, désespérer,
Spectre, et tu fais servir à ces fatals usages
Les esprits, les rayons, les poètes, les sages
Tout ce qui vient d’en  haut, tout ce qui vient de Dieux ;
Ta caverne, fermée au ciel clément et bleu,
N’admet q’un flamboiement lugubre sous son porche ;
Un astre dans ta main deviendrait une torche ;
Si tu pouvais, du fond de ton puits sépulcral,
Prendre à Saturne en feu son cercle sidéral,
Hélas, tu n’en ferais que l’anneau d’une chaîne ;
O malédiction, tu te nommes la Haine ;
Tu ne tends pas les bras, non, tu montres les poings.

…/…

La pitié suprême

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Malédiction ?

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***

*

Les profondeurs étaient nocturnes et funèbres ;
Un bruit farouche, obscur, fait avec des ténèbres,
Roulait dans l’infini qui sait le noir secret ;
Ce bruit était pareil au cri que jetterait
Quelque âme immense et sombre à travers l’étendue,
Luttant contre l’abîme et volant éperdue ;
Puis cela devenait un tumulte de voix ;
Toute la nuit grondait et pleurait à la fois,
Comme si l’horizon fauve et crépusculaire
N’était formé que d’ombre et plein que de colère ;
Clameur rauque ! il semblait qu’ensemble on entendît
L’orageuse rumeur d’une mer qui bondit
Et les voix d’un forum qui parle et délibère.
- Honte, anathème, enfer, deuil ! Tibère ! Tibère !
Tibère ! t et d’autres noms, mêlés à celui-là,
Passaient : – Procuste ! Achab ! Denys ! Caligula !
Sanche ! Alonze ! Clovis ! Sennachérib ! Cambyse !
Louis onze ! malheur ! mort ! opprobre ! – et la bise
Était comme une foule, et de ces noms proscrits
Chaque syllabe était faite de mille cris ;
…/…
Ces noms sortaient ainsi que d’horribles oiseaux ;
Les squelettes n’avaient qu’à remuer leur os
Pour en faire jaillir un de ces noms sinistres ;
Et des larves de rois, des ombres de ministres,
Richelieu, Louis treize, Arcadius, Ruffin,
Fuyaient ; on entendait des voix dire : – J’ai faim !
J’ai froid ! quand donc viendra le jour ? la terre est noire !
C’était le grand sanglot tragique de l’histoire ;
C’était l’éternel peuple, indigné solennel,
Terrible, maudissant le tyran éternel.

***
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La pitié suprême

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***
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Autres poèmes du dimanche
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Auteur:

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l'Angleterre est un empire ;
l'Allemagne, une race
La France, une personne.

Michelet


L'Europe est trop grande pour être unie. Mais elle est trop petite pour être divisée. Son double destin est là.
Daniel Faucher


Il m'a semblé et il me semble qu'il est avant tout nécessaire de refaire la vieille Europe, de la refaire solidaire, notamment quant à sa reconstruction et à sa renaissance économique dont tout le reste dépend, de la refaire avec tous ceux qui
d'une part, voudront s'y prêter
et d'autre part, demeurent fidèle à cette conception du droit des gens et des individus d'où est sortie et sur laquelle repose notre civilisation

Charles de GAULLE

TROMPER

Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps ;
Vous pouvez même tromper quelques personnes tout le temps ;
Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps.

Lincoln

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TOLERANCE

A mes yeux, la tolérance est la plus belle et la plus noble des vertus. Rien n'est possible sans cette disposition de l'âme. Elle est une question préalable à tout contact humain
La tolérance ne fait renoncer à aucune idée et ne fait pas pactiser avec le mal.
Elle implique simplement qu'on accepte que d'autres ne pensent pas comme vous sans les haïr pour cela.

P.H. Spaak

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VIEILLESSE

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années ;
on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau : renoncer à son idéal ride l'âme.

Mac Arthur

VIVRE

Je crois qu'on ne peut mieux vivre qu'en cherchant à devenir meilleur,
ni plus agréablement qu'en ayant la pleine conscience de son amélioration.

Socrate



Etudiez comme si vous deviez vivre toujours ;
vivez comme si vous deviez mourir demain.

Isidore de Séville

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L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer
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Voltaire


Quand nous aimons, nous sommes l'univers et l'univers vit en nous.
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